Lire, voir, écouter avant de partir…

La musique traditionnelle vietnamienne est très jolie, mais difficile à trouver. Elle est de plus en plus remplacée par de la pop à forte connotation américaine… Tout se perd avec la mondialisation !

Par contre, vous trouverez aisément en Occident des livres sur le Pays, sur les thèmes historiques, sociologiques, ethnologiques, culturels ou économiques… :

« Viêt Nam, parcours d’un Nation » et « Histoire de Ha Noi » (Philippe Papin),
« La Société Vietnamienne face à la Modernité » (Nguyen Van Ky),
« Sai Gon, la chambre des Utopies » (Didier Lauras),
« Ho Chi Minh, de l’Indochine au Viet Nam » (Daniel Hémery),
« Le Viêt Nam en mutation » (Michel Heraud),
« Viêt Nam, Nouveau Dragon ou Vieux Tigre de Papier » (Nhung Agustoni-Phan),
« Moisson fragile, les enfants du Docteur Hoa » (Jacques Danois), …

 

Les bons romans sur le Viet Nam existent aussi, qu’ils soient écrits par des vietnamiens ou des étrangers. Je n’en citerais que quelques uns :
« Un Barrage Contre le Pacifique » et « l’Amant » (Marguerite Duras),
« Au delà des illusions » (Duong Thu Huong),
« La Messagère de Cristal » (Pham Thi Hoai),
« La Nuit du Dragon » (Norman Lewis),
« Dix Milles Printemps » (Yveline Feray),
« La Colline des Anges » (Jean-Claude Guillebaud et Raymond Depardon),
« Feuilles odorantes du Palmier » (Thich Nhat Hanh),
« Le souffle du Cobra » (Andrew Pham),
« A nos vingt ans » (Nguyen Huy Thiep),
« Lettres de Ha Noi » (Jean Tardieu),
« l’Innocence Perdue » (Bright Shining Lie),
« La Route Mandarine » (Roland Dorgelès),
« Un Amour métèque » (Phan Huy Duong),
« Le Cœur du Tigre » (Nguyen Huy Thiep),
« Menu de Dimanche » (Pham Thi Hoai).
 

La liste sera beaucoup plus courte sur les films qui m’ont touché. L’immense majorité d’eux évoquent la guerre ou de la colonisation. Je ne mets en aucun cas en doute ni leur qualité, ni l’intérêt historique, mais je ne reconnais mon Viet Nam à travers ces images… Les trois seuls films à ma connaissance qui me font vibrer d’émotion, où je reconnais mon Pays, aussi bien pour l’aspect psychologique complexe et pour la beauté des couleurs, est la trilogie du metteur en scène Tran An Hung :
« L’Odeur de la Papaye Verte »,
« Cyclo »,
« A la Verticale de l’été ».
À voir absolument.