Tout au long de votre périple, vous remarquerez les mille visages du Viêt Nam. Chaque région est singulière, que ce soit au travers de ses paysages comme de ses habitants. Les 53 ethnies minoritaires sont autant de fleurs qui composent une prairie au printemps.
Historiquement, nombre de minorités proviennent de migrations des peuples depuis la Chine, la Birmanie, le Laos ou encore la Thaïlande, dès le IIIe siècle avant notre ère et ce jusqu’au XIXe siècle. Aujourd’hui, ces minorités apparaissent comme marginales, tenues à l’écart de la « grande famille Viêt », la 54ième et la plus nombreuse ethnie du Pays, vivant dans le delta du fleuve Rouge et du Mékong, ou encore dans les plaines littorales du Centre.
Cinq groupes d’appartenance sont référencés par les ethnologues :
Les Môn-Khmer et Viêt-Muong,
Le groupe Tai-Kadai,
Les malayo-polynésiens,
Les H’Mong et Daos,
Les sino-tibétains et tibéto-birmans.
Tous vivent dans des zones définies, que ce soit dans les montagnes du Nord Viêt Nam, sur les Hauts Plateaux ou encore à la frontière cambodgienne dans le Sud.
Ceux que l’on appelle communément les vietnamiens, comme moi, constituent en fait « l’ethnie majoritaire », représentant plus de 80% de la population. Nous sommes des « Kinh », groupe issu du brassage des populations autochtones Môn-Khmer et Thaï du delta du Fleuve Rouge.