Le Vîet Nam est un pays en pleine effervescence économique et sociale… et le développement des transports accompagne toujours celui d’un pays ! Ainsi, bien que les villes soient assez bien desservies, les campagnes restent encore quelquefois isolées. Le fossé entre zones rurales et zones urbaines se creuse un peu plus.
En zone urbaine, les transports en commun côtoient les voitures privées, les motos, les vélos, les pousse-pousse, les taxis ou encore les bus privés, dans une atmosphère des plus bruyantes et des plus poussiéreuses. Pour se déplacer, rien de plus simple.
Privilégiez le bus pour des transports économiques (attention, ils sont essentiellement fréquentés de vietnamophones, et les passages aux stations sont hasardeux), des Xê Om ou moto-taxis pour des trajets rapides et qui vous laissent sur le pas de la porte. La voiture privée est bien agréable pour de longs trajets, et les taxis nécessaires pour rejoindre l’aéroport.
Vous pouvez également partir à la découverte du Viêt Nam par le train. Les grandes villes du pays sont bien desservies, et le trajet reste des plus originaux. Il existe différentes catégories de « voitures » et de classes, allant du simple siège en bois très bon marché, à la cabine couchettes de quatre personnes climatisée, qui reste très accessible pour une clientèle occidentale.
Enfin, les vols intérieurs au Viêt Nam sont nombreux, sûrs et peu chers en comparaison du service. Ils relient également les principales grandes villes du Pays et évitent les désagréments en temps et en chaleur des trajets terrestres !
En zone rurale, l’amélioration du réseau routier est très progressive. D’énormes différences de développement existent entre les zones bénéficiant de routes goudronnées et celles utilisant chemins et pistes de terre, poussiéreux en saison sèche, boueux et peu praticables en saison des pluies… Les habitants n’ont bien souvent pas suffisamment d’argent pour acheter une moto et se déplacent alors à pieds ou à vélos, très rarement à dos d’animal.